S’inspirant des boules granitiques des Rochers de la Clouque, emblématiques dans le paysage de Golinhac, et du désir de l’architecte Viollet-le-Duc à la fin de sa vie de restaurer les montagnes, Abraham Poincheval a dessiné la Chambre d’Or comme un abri protecteur et originel.
« Ici, la notion de refuge a un écho particulier : durant la guerre de 100 ans, les habitants ont fortifié leur église et creusé des galeries dans la roche afin de s’y abriter lors des attaques anglaises. »
L’espace intérieur de l’œuvre est sobre, deux surélévations marquent le lieu possible de couchage. Recouvertes de feuilles d’or et de cuivre ses parois réfléchissent la lumière dans une dimension presque mystique. Sur l’une d’elle apparaît le croquis d’un coquille Saint Jacques, objet guérisseur. Au sommet de l’œuvre, une girouette indique la provenance du vent. Le temps d’une nuit ou d’une balade, trouvez le repos dans ce refuge poétique.